Qu’est-ce que l’asthme ?
L’asthme est une maladie inflammatoire chronique des bronches. L’inflammation signifie que des cellules du système immunitaire (lymphocytes, polynucléaires éosinophiles et neutrophiles, mastocytes…) se localisent dans la paroi des bronches d’une manière inappropriée où, à long terme, elles modifient la structure et le fonctionnement des bronches.
Une origine mal connue
Le mécanisme qui déclenche l’inflammation n’est pas connu, de même que la raison pour laquelle l’organisme n’arrive pas à la stopper. Un traitement anti-inflammatoire local devra être instauré pendant plusieurs années afin de contrôler l’inflammation – et donc les symptômes – sans toutefois pouvoir guérir la maladie.
L’inflammation, permanente (même en l’absence de symptômes), peut augmenter brutalement, généralement lors d’une infection virale, mais également sous l’effet d’éléments variables (effort, stress, froid, rire, tabac ou cannabis…), pour conduire à une poussée de la maladie, ou exacerbation, ou crise, qui se traduit par une majoration des symptômes, plus ou moins brutale, plus ou moins sévère.
L’inflammation chronique entraîne une hyperréactivité des bronches, c’est-à-dire une capacité anormale à réagir à certains éléments (principalement les virus respiratoires mais aussi effort, stress, froid, rire, tabac ou cannabis…) en se contractant. La contraction du muscle qui entoure les bronches (bronchospasme) va donc réduire le calibre de la bronche et être responsable d’une réduction de la capacité respiratoire. Ce bronchospasme peut s’installer très vite, mais céder également très vite avec le traitement bronchodilatateur (« inhalateur bleu », voir chapitre…)
Les exacerbations
L’inflammation chronique entraîne une hyperréactivité des bronches, c’est-à-dire une capacité anormale à réagir à certains facteurs déclenchants en se contractant. Ces poussées, aussi appelées crises ou exacerbations se traduisent par une majoration des symptômes, plus ou moins brutale, plus ou moins sévère. Le muscle qui entoure les bronches se contracte et réduit ainsi leur calibre, ce qui provoque une diminution de la capacité respiratoire. Ce mécanisme appelé « bronchospasme » peut survenir très rapidement mais il cède également très vite avec le traitement bronchodilatateur.
Les facteurs déclenchants
Les exacerbations surviennent généralement lors d’une infection virale ou sous l’effet d’éléments variables comme l’effort, le stress, le froid, le rire, la consommation de tabac ou de cannabis.
La réduction du calibre de la bronche est également liée à l’augmentation de l’épaisseur de la paroi bronchique et à la production accrue de mucus sous l’effet de l’inflammation, ce qui explique que les asthmatiques se plaignent souvent d’être encombrés au moment des poussées inflammatoires et pensent avoir une bronchite. Cette obstruction des bronches varie dans le temps. Elle explique les symptômes de l’asthme : toux, sifflements, sensation de poids ou douleur dans la poitrine, essoufflement, réveils pendant la nuit.
Le ressenti
Le traitement de cette maladie inflammatoire est basé sur la prise quotidienne d’un antinflammatoire, un corticoïde (inhalateur rouge/violet) donné par voix inhalée tous les jours (traitement de fond), et sur la prise d’un traitement bronchodilatateur, d’action rapide mais brève, lors des gènes respiratoires.
Le traitement
Il est basé sur la prise quotidienne d’un anti-inflammatoire : un corticoïde (inhalateur rouge/violet) donné par voie inhalée. Ce traitement de fond est complété par la prise, lors des gênes respiratoires, d’un traitement bronchodilatateur d’action rapide mais brève.
La nécessité de bien identifier ses symptômes
Les asthmatiques doivent apprendre à distinguer les symptômes brefs – qui passent en quelques minutes à l’aide du traitement de secours (bleu) – des poussées de l’asthme qui, elles, durent plusieurs heures. Ces poussées ne cèdent pas malgré le traitement de secours et représentent le véritable risque de la maladie. Environ 900 asthmatiques meurent tous les ans d’une poussée d’asthme en France. L’exacerbation d’asthme nécessite la prise rapide de corticoïdes par voie orale ou, parfois, en perfusion à l’hôpital.
