Qui consulter et quand ? - L'asthmatèque

Qui consulter et quand ?

professionnels

L’asthme est une maladie fréquente, qui touche environ 7 % des adultes en France. Le suivi médical sera différent selon les cas.

 

Cas N°1 : Mon asthme est contrôlé

La plupart du temps, un traitement quotidien par corticoïdes inhalés suffit pour obtenir un contrôle de l’asthme satisfaisant. Dans ce cas, le suivi peut se limiter à une visite semestrielle chez le médecin traitant, avec une mesure du souffle annuelle chez le pneumologue.

 

Cas N°2 : J’ai des symptômes tous les jours

Si l’asthme entraine des symptômes au quotidien (toux, essoufflement à l’effort, réveils nocturnes, consommation pluri-hebdomadaire du traitement bronchodilatateur de secours…) mais qu’il n’y a pas de traitement de fond, il faut consulter soit le médecin traitant, soit un pneumologue. Celui-ci initiera rapidement un traitement par corticoïdes inhalés et réévaluera l’efficacité du traitement au bout de quelques semaines.

 

Cas N°3 : Mon asthme est mal contrôlé

Si l’asthme est mal contrôlé malgré le traitement de fond et/ou qu’il y a eu des exacerbations nécessitant la prise de corticoïdes oraux plus de 2 fois par an, ou une visite aux urgences, l’avis d’un pneumologue est nécessaire. Avant d’intensifier le traitement, il faudra refaire le point sur le diagnostic d’asthme, le traitement de fond (dose et technique de prise) et les éléments pouvant aggraver l’asthme.

 

Cas N° 4 : Mon asthme reste incontrôlé malgré un suivi intensif

Si l’asthme reste incontrôlé malgré un traitement inhalé maximal et un suivi régulier et prolongé, le diagnostic d’asthme sévère peut être posé.  Cette situation est rare (3-5 % des patients asthmatiques). Vous pourrez alors discuter d’une biothérapie avec votre spécialiste.

 

Les points à aborder avec votre médecin

Lors des consultations avec le médecin traitant et/ou le pneumologue, il est important de discuter de la conduite à tenir en cas d’exacerbation d’asthme. Celle-ci est résumée sous forme d’un plan d’action écrit qui détaille les médicaments à prendre, les circonstances amenant à cette prise, les signes devant vous pousser à consulter votre médecin ou à appeler le 15. Le plan d’action précise également les modalités pour joindre les services d’urgence.

D’une manière générale, si vous ne savez pas quoi faire au moment d’une crise, que la crise est inhabituelle ou ne passe pas, il faut appeler le 15. Le médecin régulateur pourra évaluer la sévérité de la crise, vous conseiller, décider si un transfert aux urgences est nécessaire et par quels moyens l’organiser.